Entre la structure verticale qui démotive les collaborateurs et la culture collaborative des start-ups, le management pyramidal des entreprises pourrait bien sombrer. La solution pour éviter cela ? Opter pour le management agile.
Le management pyramidal : un modèle en péril
Le modèle des entreprises occidentales découle du taylorisme et du fordisme. Produire plus pour gagner plus. Cette organisation est verticale, avec d’un côté la hiérarchie et de l’autre les salariés.
Avec l’émergence des start-ups, où la hiérarchie est plus diluée, et des nouvelles technologies qui facilitent les méthodes de travail, ce type d’entreprises attire de moins en moins les talents. Les salariés ne s’y sentent pas reconnus, ils perdent leur motivation et leurs performances, ce qui nuit évidemment à la productivité de l’entreprise. Les managers, quant à eux, s’en retrouvent démotivés.
Face à ce désengagement de plus en plus fort envers l’entreprise, il est temps de songer à un nouveau modèle d’organisation.
Le management agile : l’organisation de demain
Le management agile a fait son apparition dans les années 1990 au sein de la Silicon Valley. Son objectif est de revoir les codes d’organisation traditionnels pour en instaurer de nouveaux où le client est au cœur des préoccupations.
Trois vecteurs forment ce type de management :
- Une mise en commun des savoirs des membres de l’entreprise. Fini le mode top-down, cap sur l’intérêt du client
- L’utilisation des nouvelles technologies, IA et digital.
- L’amélioration constante des processus et du travail effectué, en fonction des résultats empiriquement constatés
Un mot d’ordre : coopération. Il s’agit de réinventer le fonctionnement interne de l’organisation en misant sur l’intelligence collective, au service d’objectifs bien définis.
Pour appliquer ce management agile, les équipes et les espaces sont réorganisés. De nombreuses entreprises optent pour des salles communes où tout le monde travaille côte à côte. Les managers n’ont plus de bureaux privés, et les équipes sont pluridisciplinaires pour que chacun partage ses connaissances et son expérience. On constitue des équipes ad hoc dédiées à un projet constituées des profils adaptés. Le but est de partager des idées, des informations, mais aussi de tester de nouvelles choses et de faire évoluer l’entreprise. D’être créatifs, comme le sont les start-ups.
Avec cette nouvelle organisation, le rôle des managers évolue également. Ils ne sont plus là pour diriger ou contrôler, mais pour conseiller, organiser le travail collectif et coacher les équipes. Ils doivent susciter l’engagement, mutualiser les énergies tout en conseillant chacun sur sa participation.
Au-delà de leurs connaissances et compétences techniques, les managers de demain devront avant tout mobiliser leur cerveau droit et leurs compétences relationnelles.