Et si je vous disais que l’homme qui a créé Wonder Woman est aussi celui qui a conçu l’un des outils de psychologie les plus utilisés en entreprise ?

C’est pourtant vrai : William Moulton Marston, psychologue et inventeur, est à l’origine à la fois du modèle DISC – qui analyse les comportements et styles de leadership – et de la super-héroïne emblématique de DC Comics.

Un lien improbable ? Pas tant que ça. Derrière ces deux créations se cache une même vision du pouvoir et de l’influence :

  • Dans le DISC, Marston démontre que le leadership ne repose pas sur l’autorité brute, mais sur l’intelligence émotionnelle et l’influence.
  • Dans Wonder Woman, il donne vie à une héroïne qui incarne ces principes : forte, mais bienveillante, convaincante plutôt qu’imposante.

Retour sur une histoire fascinante, qui mêle psychologie, féminisme et pop culture.

Une nouvelle façon de comprendre le comportement

Dans les années 1920, William Moulton Marston s’intéresse aux émotions humaines et à la manière dont elles influencent notre comportement. Il développe alors une théorie qui deviendra plus tard le modèle DISC, largement utilisé aujourd’hui en entreprise pour analyser les styles de communication et de leadership.

Le DISC repose sur quatre grands profils comportementaux :

🔥 Dominance (D) → Assertif, direct, aime prendre des décisions.
🌟 Influence (I) → Communicatif, inspire et motive les autres.
🌿 Stabilité (S) → Patient, loyal, privilégie l’harmonie.
📊 Conformité (C) → Analytique, organisé, suit les règles.

Marston ne cherchait pas à classer les gens dans des cases, mais à leur permettre de mieux se comprendre et interagir avec les autres. Son idée centrale ? Le pouvoir ne réside pas dans la force, mais dans la capacité à influencer positivement son environnement.

Un concept qui, vous allez le voir, se retrouve directement dans Wonder Woman.

Wonder Woman et le leadership selon Marston

En 1941, alors que les États-Unis entrent dans la Seconde Guerre mondiale, les héros de comics sont en majorité masculins, incarnant la force physique et l’agressivité. Marston, lui, rêve d’une figure féminine puissante mais bienveillante, capable de gagner non par la violence, mais par la persuasion.

💪 Wonder Woman est née.

Elle n’est pas seulement une super-héroïne : elle est une modèle de leadership, directement inspirée des théories de Marston sur l’influence et la psychologie comportementale.

  • Elle n’impose pas son pouvoir, elle convainc.
    → Son charisme et son empathie lui permettent d’obtenir l’adhésion des autres, à l’image des leaders « Influence (I) ».
  • Elle valorise l’harmonie et la coopération.
    → Comme un leader « Stabilité (S) », elle privilégie les alliances et l’écoute.
  • Son célèbre Lasso de la Vérité est un clin d’œil aux recherches de Marston.
    → Avant les comics, il avait contribué à l’invention du détecteur de mensonges !

Wonder Woman représente donc une vision du leadership qui repose sur l’intelligence émotionnelle et la persuasion, bien loin du modèle autoritaire.

Et si on s’inspirait de Wonder Woman en entreprise ?

Le parallèle entre la psychologie et les super-héros peut sembler inattendu, mais il est riche d’enseignements.

Dans le monde professionnel, beaucoup de dirigeants pensent encore que le leadership passe par la domination. Pourtant, les recherches modernes (et Marston avant elles !) montrent que les leaders les plus performants sont ceux qui :

Écoutent et comprennent leur équipe avant d’agir.
Inspirent plutôt qu’imposent leurs décisions.
Favorisent la coopération et la bienveillance plutôt que la compétition stérile.

Wonder Woman et le modèle DISC nous rappellent que le véritable pouvoir ne réside pas dans l’autorité brute, mais dans l’influence positive et l’intelligence relationnelle.

Alors, prêt.e à adopter un leadership de superhéroïne ?!