Dans un monde du travail en pleine mutation, les risques psychosociaux évoluent eux aussi. Si le burn-out est aujourd’hui bien connu du grand public, deux autres formes d’épuisement professionnel gagnent en visibilité : le bore-out et le brown-out. Moins spectaculaires, mais tout aussi dévastateurs, ils s’installent souvent insidieusement et peuvent conduire à une profonde détresse psychologique et physique.
Dans cet article, vous allez comprendre les différences entre burn-out, bore-out et brown-out, identifier les signes avant-coureurs, découvrir des leviers pour sortir de l’épuisement et reconstruire un rapport sain au travail.
Trois formes d’épuisement professionnel qui ne se ressemblent pas
Le burn-out : quand on donne trop, trop longtemps
Le plus connu. Celui dont on parle quand « quelqu’un craque ».
Il arrive après des mois, parfois des années, de surcharge, de pression continue, d’urgences empilées, de mails envoyés à des heures impossibles.
On encaisse, encore et encore. Jusqu’au jour où le corps dit stop.
Cela peut ressembler à une attaque de panique, une crise de larmes, une incapacité soudaine à parler, à conduire, à se lever.
Le bore-out : quand on s’ennuie jusqu’à l’épuisement
Moins visible, mais tout aussi destructeur.
Le bore-out, c’est l’ennui chronique au travail.
Tâches répétitives, peu de stimulation, pas de perspective d’évolution.
Une forme d’usure silencieuse, nourrie par l’impression d’être inutile, de gâcher son potentiel, de tourner à vide.
Le brown-out : quand on ne comprend plus pourquoi on fait ce qu’on fait
Ce n’est pas un manque d’énergie, c’est un manque de sens.
Les missions perdent leur cohérence, les valeurs de l’organisation ne résonnent plus, le quotidien professionnel devient mécanique, absurde parfois.
On continue… mais sans y croire, ni y adhérer.
Les signes qui doivent alerter
Ces formes d’épuisement s’installent lentement. Et souvent, la personne concernée est dans le déni.
Voici quelques indicateurs à ne pas balayer trop vite :
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Troubles du sommeil, notamment les réveils en pleine nuit
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Difficultés à se concentrer, à mémoriser, à planifier
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Irritabilité, retrait social, perte de motivation
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Erreurs inhabituelles ou oublis fréquents
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Consommation accrue de sucre, d’alcool, d’écrans
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Fatigue constante, même après un week-end de repos
Pourquoi ça arrive ?
Chaque type d’épuisement a ses déclencheurs.
Pour le burn-out :
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Des charges de travail intenables
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Une pression constante
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L’absence d’autonomie ou de reconnaissance
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Un management toxique ou un isolement professionnel
Pour le bore-out :
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Trop peu de travail ou de responsabilité
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Des tâches inadaptées, répétitives
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Une absence de perspectives d’évolution
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Un sentiment d’inutilité
Pour le brown-out :
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Une perte de sens dans les missions
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Un décalage entre ses valeurs et celles de l’entreprise
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Des tâches incohérentes avec le niveau de compétence
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Un sentiment d’absurdité dans le quotidien professionnel
Comment sortir de l’épuisement ?
Il n’y a pas de formule miracle, mais il existe des leviers.
Et surtout : vous n’avez pas à vous en sortir seul ou seule.
En cas de burn-out :
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Consultez rapidement un médecin. Le repos n’est pas négociable.
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Faites-vous accompagner pour comprendre ce qui a mené à cette situation.
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Reposez les bases : limites, priorités, besoins fondamentaux.
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Réintroduisez des éléments nourrissants : lien social, nature, créativité, calme.
En cas de bore-out :
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Faites le point sur ce qui vous manque dans votre travail.
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Ouvrez le dialogue avec votre manager, si possible.
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Testez de nouvelles activités ou responsabilités.
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Envisagez un bilan de compétences pour explorer d’autres pistes.
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Reconnectez-vous à ce qui vous stimule et vous valorise.
En cas de brown-out :
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Interrogez ce qui a perdu en sens. Où s’est fait le décrochage ?
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Clarifiez vos valeurs, vos moteurs, vos critères d’alignement.
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Osez vous poser les bonnes questions, même inconfortables.
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Un accompagnement peut vous aider à redonner du cap et du sens à votre trajectoire.
Ce n’est pas « juste vous »
L’épuisement professionnel n’est pas une preuve de faiblesse, mais un signal d’alerte.
Un appel à ralentir, à réajuster, à remettre du sens là où il a disparu.
Il est possible de retrouver de l’élan.
De ne plus subir, mais choisir.
De remettre du souffle dans son quotidien professionnel.
Et si on faisait le point ensemble ?
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Le bilan de compétences HoliWork vous permet de :
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